France 2 qui passe presque directement au film, sans passer par la case Météo ?!

Delahousse qui posse 5 questions en une seule ^^ Sarkozy lui a fait remarqué.
J'ai pas écouté en entier, Delahouse a fait son show avec ses questions philosophique qui dure 3 heures et ses "huuuummm" et poses en mode "relfexion" ^^ ? Hate de voir Le petit journal de demain

En même temps, fallait pas s'attendre à autre chose, de la part de Sarkozy ou de Delahousse...

L'entretien n'aura donc pas rempli tout le JT qui aura consacré ses 15 premières minutes à l'actualité nationale et internationale. 45 mn d'interview tout de même qui vont sans doute pousser certaines personnalités à demander le même traitement. Mais ont-ils le poids de l'ancien président ? Sarkozy a l'habitude de rassembler sur chacune de ses interventions télévisées ses plus fervents supporters et ses pires détracteurs. Qu'en sera-t-il cette fois-ci ? L'audience va être un bon baromètre comme elle l'a pu l'être jeudi dernier avec la conférence de presse du président Hollande.
Delahousse a été irrégulier mais globalement bon, alternant les questions piquantes et les postures plan-plan. Il y a fort à penser cependant qu'il sera à la fois conchié par les deux camps pour ne pas avoir posé des questions plus tranchantes ou, au contraire, pour avoir été trop dur.


Tout ce qui est excessif est insignifiant. Aigreur de ne pas l'avoir eu sur TF1 ?

Il est difficile de partir sans aprioris sur une interview politique par Laurent Delahousse mais celle de Nicolas Sarkozy est assez dérangeante. Elle me rappelle dans un autre genre et un autre contexte celui de Dominique Strauss-Kahn par Claire Chazal. Ces deux journalistes sont clairement mauvais en interview politique et devraient se cantonner aux artistes, acteurs et chanteurs. Cela n'a rien de péjoratif, on ne peut pas être bon dans tous les domaines, mais on n’interviewe pas de la même façon un politique et une célébrité. Il ne s'agit pas là de se dire que le présentateur de France 2 n'a pas été assez dur ou au contraire trop dur mais de simplement constater des faits.

Laurent Delahousse a laissé dire des grosses contres-vérités sans que Nicolas Sarkozy ne soit réellement dérangé dans son monologue, pas ou peu de droit de suite, un simple enchevêtrement de questions/réponses permettant à Nicolas Sarkozy de dérouler sa communication mais aussi des oublis de sujets.
Laurent Delahousse a aussi cette manie de faire des questions à rallonge englobant différents sujets qui du coup laisse à l'interviewé de larges possibilités dans ses choix de réponses et par là même l'opportunité de ne pas répondre. Ce que d'ailleurs Nicolas Sarkozy n'a ironiquement pas pu s'empêcher de lui faire remarquer. Je ne veux pas jouer aux donneurs de leçon mais plus une question est précise, plus on a de chance d'avoir une réponse du même acabit. Autant sur une interview d'acteurs ou de chanteurs les questions larges ça passe, autant sur une interview politique c'est le meilleur moyen pour se faire embrouiller et que la personne ne réponde pas aux questions. Je ne jugerai pas la prestation de Nicolas Sarkozy ce n'est pas le lieu, mais clairement celle de Delahousse était malheureusement, comme attendu, en dessous. Même si bien évidemment l'interview parfaite n'existe pas.

Les vérités pour les uns seront les contre-vérités pour les autres.

C'est bien le moins qu'il y ait eu une partie actualité, je m'étonne même qu'on le remarque ici. Il y a vraiment des personnes qui s'attendaient à avoir seulement une interview de Sarkozy ?
Sinon même si le poids d'un ancien président est effectivement incomparable avec les autres, le fait qu'il y ait une édition spéciale posait plus largement question alors qu'il n'y en a pas eu par exemple pour l'interview de Hollande sur le plateau du JT il y a deux ans. En gros pourquoi ce traitement lui a été réservé alors qu'on n'avait jamais vu ça ?

Allons c'est un peu facile cette posture stargazer, je t'ai déjà lu argumentant un peu plus tes positions. Là tu reprends simplement l'argumentaire des journalistes face à toutes les critiques "on est critiqués par les deux camps donc on est parfaits".

On ne peut pas dire que Delahousse ait brillé par sa pugnacité ou son impertinence, il s'est même parfois fait haranguer par Sarkozy. Delahousse n'a pas relancé sur Bygmalion, sur toutes les affaires en général, de nombreuses questions sur le bilan de Sarkozy ont été sans réponse, on n'a pas eu non plus son plan pour redresser les comptes de l'UMP...

Delahousse n'a pas fait le poids, mais ce n'est pas pour autant qu'il est resté neutre face à son interlocuteur avec des relances et autres questions plus marquées.
Après, cela montre qu'il lui manque encore de l'expérience dans ce type d'interview politique qui relève d'un réel combat et que peu de journalistes maîtrisent lorsque ils sont seuls. (Actuellement, je ne vois que Bourdin)

Malheureusement, quelque soit le canal de diffusion, ce type d'interview sera toujours balancé par le côté important pour la chaîne qui dispose de l'événement et cela crée une certaine forme de pression pour l'interviewer qui, s'il a trop dérangé l'interviewé risque de ne plus jamais avoir l'occasion de le refaire. (Pour reprendre l'exemple de Bourdin, il a beaucoup moins de visibilité, ce qui réduit ce facteur tout comme le fait que la régularité de son rendez vous fait que les politiques acceptent de se faire chambouler pour essayer d'en ressortir grandi)

Effectivement comme tu l'évoque stargazer, le jugement de ce type d'interview est également influencé par nos convictions politiques qui rendent la critique forcément moins objective.

Oui, mais la partie actualité aurait très bien pu passer à la trappe.
Chez Gilles Bouleau, quand Valls est invité pour la 456ème fois à la télévision, on a droit à l'interview et l'avis de Valls sur tous les sujets de la semaine passée puis un reportage cinéma ou loisirs dans le 20h et Vous.

Un bon baromètre par rapport à quoi ? Comme tu l'as dit, Nicolas Sarkory est capable d'attirer ses plus fervent défenseurs et ses plus durs opposants. Une autre personnalité politique y arrive bien aussi... Marine Le Pen ! Elle réalise à chaque fois de très gros scores d'audiences lors de ses passages télévisés. Je ne crois pourtant pas que ça représente quelque chose. On est pour moi dans le domaine du spectacle plus qu'autre chose. Personnellement je me fais souvent un plaisir de regarder ses passages, parce qu'on sait qu'il va se passer quelque chose, et pourtant je suis loin, très loin de partager ses idées. Même chose pour Sarkozy ce soir, c'était du spectacle et on a été servi. A peine il a ouvert la bouche qu'il a sorti une bonne blague : "merci de m'avoir invité" Puis ses tacles envers Delahousse, etc. De toute façon l'audience ne peut qu'être bonne puisqu'une bonne partie s'est déroulée face à la pub de la concurrence (entre 25 et 15 minutes suivant les chaînes). Si il n'est pas leader, il l'aura mauvaise, très certainement. Alors leader face à la pub, ça me paraît être une évidence, mais leader face au JT de TF1, on verra ça demain.

Tout ce qui est insignifiant est insignifiant



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Aigreur de ne pas l'avoir eu sur TF1 ?[/quote]

Non car c'est l'occasion de montrer a beaucoup l'extrême nullité de Laurent Delahousse qui a mené une se soir une interview pour rien. Sa première interview de Nicolas Sarkozy avait été très mauvaise en 2012 ou il avait fait preuve d'une très grande arrogance notamment a l'égard de François Lenglet. Je voudrais signaler déjà sa posture irrespectueuse pour le telepectateur : pourquoi être avachi comme sa ?
Ensuite la construction de l'interview: avec 12 minutes de vide pour commencer et des allers retour incohérent. Quasiment aucune relance (la partie finale est éloquente quand NS dis quelque chose de honteux qui n'est même pas relève pour demander des explications) Et l'évocation des affaire a été bizarrement très rapide. Jamais il n'a été mis en face de ses (nombreuse) contradictions.

Que retiendra t on de ces 45 minutes d'interview ? Quasiment rien...si on enlevait les moment sans intérêt il resterait 1 a 2 minute : le reste du vide...

Bilan de cette soirée. La partie actualité distincte de la partie interview (avec une disparité de durée très inégale), c'est la moindre des choses. Le contraire serait scandaleux.

Revenons à l'interview. Et bien, sans surprise, c'est une tribune du retour de Nicolas Sarkozy. En fait, on était quasiment dans le même registre que l'interview entre DSK-Chazal. Un journaliste, qui ne dépasse pas les lignes limités, et qui laisse son interlocuteur prendre la direction de son argumentaire et développer ses contre-vérités.

Laurent Delahousse a cette fâcheuse manie de faire des interviews mièvres, ou il subit des piques (Lucchini s'en était bien amusé) et transformer le tout en un théâtre culturel comme avec BHL. Absence de pugnacité, de contre attaque. Sarkozy n'est pas assez dérangé, absolument pas déstabilisé. Certes, la bête est un professionnel en matière de théâtralisation de son argumentaire. Fallait-il pour autant le laisser dans son monde ou insister pour qu'il le quitte ?

Au final, on se retrouve avec, donc, une tribune de l'acteur Sarkozy, le monologue, les chapitres, les paragraphes et l'épilogue. Mais de quoi ? De quelle orientation le spectateur Delahousse aura réussi sur le long terme à nous diriger ? Le bilan de l'ancien président ? Celui de la moitié du quinquennat Hollande ? Les affaires à l'UMP ? Bygmalion ? Tout se contre-choc, tout se suit, rien n'est approfondi. Le résultat final ne nécessitait absolument pas 45 minutes.

Bref, ne comparons pas l'incomparable. Sarkozy, c'est comme Le Pen, ils suscitent la curiosité parce qu'ils font du théâtre. Ce n'est pas le fond des problèmes qui est recherché par les médias, mais la forme de leur prestation.

Je n'ai pas dit qu'il avait été parfait. Relis bien. Je l'ai trouvé irrégulier. Et mon avis n'en est qu'un parmi d'autres...
Une interview ne pourra jamais contenter tout le monde. C'est impossible. L'interview parfaite n'existe pas comme le rappelle Rom1. Qui plus est, dans un journal télévisé d'une chaîne publique qui n'est pas un journal d'opinion, un point d'équilibre doit toujours être trouvé. Et face à un homme politique aussi clivant, la tâche en est encore plus ardue.


Un bon baromètre pour savoir si son pouvoir d'attraction télévisuelle est toujours présent. Car que l'on aime ou pas le personnage, force est de constater qu'il mobilisait souvent devant ses prestations télévisées. Son retour ne mobilise pas dans les sondages mais mobilise-t-il devant la télévision ? C'est la question. Attirer du monde devant la télé ne veut pas dire être populaire, of course.


Pour répondre à toutes ces questions, il aurait fallu un prime-time entier.

C'est bien pour cela que je parle de faits et non d'opinions.
Laurent Delahousse n'a pas repris Nicolas Sarkozy quand il a dit que sa campagne n'avait pas coûté un sou aux français alors que les dons pour renflouer l'UMP suite aux dettes de campagne sont en partie déductibles des impôts. Il trouve anormal que ses comptes de campagne aient été invalidés or le Conseil constitutionnel s'est basé sur un certain nombre d'éléments pour prendre cette décision. De même dans l'affaire Bettencourt où il demande qui va laver son honneur or bénéficier d'un non-lieu ne signifie pas un acquittement ni une relaxe. Encore une fois quand il se scandalise sur les écoutes téléphoniques sous-entendant une pratique scandaleuse, Laurent Delahousse aurait dû rappeler que celles-ci se sont faites dans le cadre d'une information judiciaire, sous le mandat d'un juge d'instruction, et que cela arrive tous les jours comme pour tout justiciable, son statut d'ex-président de la République n'y change rien.

Alors peut-être que ça manque de temps pour traiter tous ces sujets mais à ce moment-là c'est la liberté d'une rédaction de choisir les sujets qui seront abordés et dans quelle longueur. De la même manière qu'on construit un journal télévisé avec les différentes rubriques. Même si on sait que ce genre d'interviews sont âprement négociées.

Bref il existe des tas d'exemples dans cette interview qui montre que les faits ne sont pas respectés par Nicolas Sarkozy, ce qui se comprend dans le cadre de sa communication, mais un bon intervieweur aurait dû les relever ; c'est ça qui diffère une information d'une opinion. Il ne s'agit pas dans mon commentaire de se focaliser sur Nicolas Sarkozy en particulier, il est juste celui qui sert d'exemple ce soir, cela en aurait été de même avec d'autres politiques quelque soit le parti.

Pourtant, Laurent Delhaousse a bien dit, voilà c'est la fin de ce journal, tout de suite la météo